Tous regardent l'interrogée.

Nabooru : Euh... je... Eh bien... Ce doit être... une intuition !
Zelda : Ben voyons... Et moi j'ai l'intuition que vous n'êtes pas toute blanche dans cette histoire...
Nabooru : Pourquoi, vous avez quelque chose contre les gens de couleur, c'est ça ?
Farore : En tout cas, tout porte à croire que c'est VOUS, l'assassin...
Nabooru : Mais, pourquoi aurais-je fait ça ? Je l'aimais !
Impa : C'est vrai ! Je l'ai entendue cette nuit !
Tous : Cette nuit ?
Impa : Oui, maintenant, je suis sûre que c'est cette femme qui a tué notre roi ! Elle a dit "Si tu me donnes pas cet argent, je te tue !"
Nabooru : C'est pas vrai, j'ai dit "Si tu ne me donnes pas cet argent, je ME tue..." !
Din : Mais de quel argent parlez-vous ?
Nabooru : Oh, il y a un moment, Daphnès m'avait promis de l'argent pour que je puisse rénover ma forteresse... Elle tombe en ruines !
Impa : Et comme il ne vous a pas donné cet argent, vous l'avez tué !
Nabooru : N'importe quoi, Vaati m'avait dit que le Roi me donnerait l'argent demain...
Link : Vaati ?
Vaati : Euh... Oui... Mais je suis innocent, je le jure !
Nabooru : Ah, il ne vous a pas raconté ? Vaati joue les messagers entre Daphnès et moi...
Vaati : Nabooru...
Nabooru : ... C'est si romantique !
Vaati : Nabooru !
Farore : Alors comme ça, tu es le messager, hein... Si ça se trouve, c'est lui qui l'a tué !
Vaati : Ah non alors, il me payait bien pour ses messages. En plus, le crime est beaucoup trop simple ! Vous m'insultez, si c'était moi qui l'avais tué, je l'aurais fait avec bien plus de... style.
Link : T'as un style toi ?
Vaati : Toi, la ferme...
Impa : Mais au fait, la clé qu'a utilisée Nabooru, ce n'était pas la bonne, n'est-ce pas ?
Zelda : Oui, il n'y a qu'une seule clé de ce type pour ouvrir la chambre de mon père.
Nayru : Donc c'était une fausse clé.
Zelda : C'est fort possible.
Impa : Or, vous êtes la seule à détenir la clé, princesse, puisque c'est vous qui aviez fermé la porte. Vous avez très bien pu substituer la vraie clé contre la fausse pour que personne ne voie le cadavre... Ou des preuves compromettantes...
Zelda : Mais... Est-ce là une accusation ? Comment osez-vous, Impa ! Pourquoi donc aurais-je tué mon propre père ?
Impa : Mais pour avoir tout l'héritage bien sûr... De plus, tout le monde sait que vous n'aimiez pas votre père.
Zelda : Mais c'est totalement faux ! D'ailleurs, si j'ai fermé la porte à clé, c'était pour que personne ne touche le corps !
Din : Ben voyons...